mercredi 9 mai 2018

Se baigner dans l'eau sale de mai 68


C’était il y a 50 ans, ce genre d’anniversaire se fête. C’est l’occasion de se souvenir, de vendre du papier, de gagner de l'argent et parfois de faire un bilan. 

En parallèle, de nouveaux révoltés tentent de créer des Communes et des ZAD, de capter l’héritage. Mais en 50 ans, rien n’a changé dans les slogans, les appels mécaniques à la mort du capitalisme ou à l’autogestion. On a juste remplacé Pompidou par Macron sur les banderoles et les affiches sauvages.

Les technologies ont évolué à grande vitesse créant des questions parfois vertigineuses, les oligopoles se multiplient, la surveillance généralisée est désormais possible, pourtant aucune réflexion n’émerge sur ces thèmes vitaux. Les vieilles rengaines restent, on est seulement contre le système au lieu de proposer une alternative, prenant en compte le monde actuel tel qu’il est avec ses risques et ses opportunités. L'inanité des réflexions est toute de même frappante. 

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